Publié dans Culture

Consécration - Wawa reçoit deux distinctions honorifiques  

Publié le vendredi, 05 août 2022

Pour cette fois-ci, on n'aura pas attendu la mort d'un icône nationale pour reconnaître sa valeur dans son propre pays. Une éminente personnalité de la scène musicale malagasy, un artiste dont le charisme sur scène n'a rien d'égal, de même que sa passion à communier avec le public à travers sa musique. Il s'agit du chanteur Joël Issoubaly Andriamahazo, connu sous le nom de Wawa, qui a reçu deux distinctions honorifiques. La fête, les parades et l'émotion étaient au rendez-vous jeudi dernier lors de la deuxième journée du festival « Sômaroho » puisque la ministre de la Communication et de la Culture, Lalatiana Andriatongarivo a honoré de sa présence ce festival et elle n'est pas venue les mains vides.

Ainsi, lors de la dixième édition dudit festival, une cérémonie d'intronisation s'est tenue à Nosy Be, où la ministre lui a remis au nom du Président de la République, deux distinctions honorifiques, à savoir celle de «  Commandeur de l'Ordre national » et « Commandeur de l'Ordre des arts, des lettres et de la culture ». Une belle consécration pour ce grand artiste. Lui qui revient de très loin pour en arriver là. Au début, il n'était qu'un musicien du groupe Dr JB dès son plus jeune âge. Ensuite, il a évolué pas à pas jusqu'à devenir un artiste d'envergure internationale. 

Un exemple 

En effet, Wawa est l'initiateur du festival Sômaroho, le rendez-vous culturel d'envergure nationale qui a lieu chaque année sur l'île de Nosy Be. Cet événement à succès, depuis sa création, a toujours confirmé sa notoriété. C'est l'un des festivals qui réussit à rassembler plusieurs artistes de renommée internationale sur le territoire malagasy. Pour cette édition, l'initiateur de l'événement a invité le chanteur Ray Neiman (Guyane française), Awilo Longomba (R.D Congo), Meiitod (France), Mikidache (Mayotte), Joy Boy (Nigeria) et Charly Black (Jamaïque). Le festival « Sômaroho » offre à Wawa une fulgurante ascension pour une carrière exceptionnelle au-delà des frontières malagasy. Son succès retentissant a donné naissance à « Sômaroho Tour », un festival culturel qui se déroule sur l'ensemble du pays. Et comme la musique n'a pas de frontière, cet évènement musical ne se limitera plus sur Nosy Be et le territoire malagasy. La preuve, Wawa et son équipe ont emmené le fameux « Sômaroho » à Dubaï en mai dernier avant d'entamer la dixième édition du festival qui se poursuit actuellement. D'ailleurs, cet auteur-compositeur et interprète vise continuellement le progrès. 

Sitraka Rakotobe

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Editorial

  • De la honte et du gâchis
    La messe est dite ! Tel un couperet, le verdict irrévocable et définitif est tombé. Les autorités suprêmes du football africain, la CAF, confirment la sentence : le Stade Barea n’est pas homologué. Le vin est tiré, il faut le boire ! Les Barea joueront ailleurs. La Fédération malagasy du football (FMF) doit choisir et soumettre incessamment aux instances continentales les stades où l’équipe nationale jouera ses prochains matchs.De la honte ! Du coup, le sentiment de souveraineté et de fierté autour du grand Stade Barea s’écroule comme un château de sable. Quelle a été la fierté de tous les Malagasy notamment les amoureux du ballon rond quand le pays s’est offert de ce « bijoux » sinon de ce « trésor ». Les épris du sport-roi de l’océan Indien à même du continent africain enviaient certainement le privilège des malagasy. Nos amis les Comoriens, les Seychellois, les Mauriciens et…

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